Je vous invite à découvrir un extrait du chapitre 3 de "Coeur en altitude 1" : mon idylle avec Ben.
Alors que l’aube se lève, les premières lueurs du jour commencent à frayer des chemins à travers les interstices des rideaux. Elles s’aventurent audacieusement, dessinant des motifs lumineux qui dansent sur les murs de la chambre secrète.
C’est une symphonie de lumière, une composition de nuances subtiles qui joue dans un silence absolu, ponctuée uniquement par le doux murmure de la nature qui s’éveille à l’extérieur. Les rayons du matin, à la fois timides et déterminés, éclairent la pièce de leur douce lueur, redéfinissant les ombres, modelant chaque objet qui s’y trouve. Et au milieu de cette danse matinale de la lumière, là, dans le calme de la chambre secrète, la journée nous attend avec des promesses encore inexplorées.
Ben se réveille le premier. Avec la plus grande prudence, d’un geste doux, il enroule délicatement mon corps nu dans un drap soyeux. Ses mains, habiles et tendres, glissent sous ma forme frêle, me soulevant dans ses bras avec une grâce aérienne. Il se dirige vers la porte et sa voix résonne dans l’espace confiné : « ouverture de porte. » La porte répond à son commandement, s’ouvre silencieusement pour lui céder le passage. Dès notre sortie, elle se referme et se verrouille automatiquement derrière nous, gardant notre secret bien caché. Seule Bernadette, l’employée de maison la plus fidèle et ancienne, détient le code pour pénétrer dans cette chambre secrète.
Telle une ombre furtive, Ben me porte jusqu’à la chambre principale. Sa démarche, étonnamment légère et discrète, semble calculée pour dissimuler notre nuit passée dans la chambre secrète, éloignant tout soupçon des employés. Avec une douceur qui n’a d’égal que son amour pour moi, il me dépose sur le lit. C’est alors que mes yeux s’entrouvrent pour découvrir son regard tendre. Il se penche pour déposer un baiser sur mes lèvres.
— Rendors-toi, mon amour. Je vais faire quelques exercices à la salle de gym, murmure-t-il.
Mais la perspective de le laisser suer seul est loin de mon esprit. Je bondis du lit avec une vivacité surprenante et l’accompagne pour une douche revigorante. L’eau fraîche qui s’échappe des jets nous rafraîchit et nous prépare pour notre séance de sport.
Nous montons à l’étage, vers la salle de gym privée. Le mur frontal, entièrement vitré, offre une vue panoramique sur le jardin luxuriant et, plus loin, le fleuve serpentant majestueusement. La levée du soleil sur le fleuve, un spectacle d’une beauté à couper le souffle, se dévoile tandis que je cours sur le tapis de course. La splendeur de l’aube transforme mon exercice de cardio en un véritable plaisir. À quelques pas de moi, Ben, à califourchon sur un vélo d’exercice, pédale avec une détermination tranquille.
Un peu plus d’une heure plus tard, nous descendons pour nous doucher avant de nous attabler pour un petit déjeuner copieux qui nous attend.
— As-tu déjà visité la Sardaigne ? me questionne Ben.
— Pas encore, mais c’est certainement sur ma liste de choses à faire, rétorqué-je instantanément.
— Prépare tes affaires après le petit déjeuner, nous décollons à treize heures, m’informe-t-il.
Jetant un œil à ma montre, je réalise avec surprise qu’il est déjà neuf heures. Je me rue sur une sélection de croissants et de pains au chocolat, avalant rapidement leur délicieux contenu. Je sirote mon café au lait, dépose un baiser sur les lèvres de Ben et me précipite à l’étage. Cette agitation fait rire Ben ainsi que le personnel de maison. En guise de taquinerie, je me retourne, et fais une grimace à Ben qui répond par un sourire attendri.
Après avoir traversé les cieux dans le confort luxueux de notre jet privé, nous touchons finalement le sol de l’aéroport d’Elmas à Cagliari. À notre descente de l’avion, un chauffeur nous attend, prêt à nous conduire vers notre destination finale.
Le trajet en voiture est une véritable immersion dans les splendeurs de la Sardaigne, un prélude enchanteur à notre séjour. Nous traversons des paysages colorés et variés, entre mer bleutée et collines verdoyantes parsemées de petites maisons aux façades pastel.
L’hôtel se dresse fièrement sur la côte, une perle blanche adossée au rivage azur. Nous sommes accueillis avec chaleur par le personnel qui nous conduit à notre suite. Elle est une parfaite fusion d’élégance moderne et de charme traditionnel sarde. Des murs en pierre naturelle côtoient des éléments design contemporains, et de grandes baies vitrées offrent une vue imprenable sur la mer Méditerranée.
Après avoir déballé nos affaires et exploré les luxueuses commodités de la suite, nous nous effondrons sur le lit King size, enveloppés dans des draps de lin frais. Le voyage, bien que confortable, nous a laissés fatigués et l’envie de nous reposer nous submerge. Nous nous reposons, l’esprit apaisé par le doux bruit des vagues contre le rivage, impatients de commencer notre aventure sarde dès l’aube.
Le lendemain, Ben et moi embarquons pour une expédition en bateau à Olbia. Ben a soigneusement choisi un équipage expert en plongée, recommandé par des amis de confiance. Parmi eux se trouve Adriano, un séduisant jeune homme aux cheveux sombres, d’une trentaine d’années. Il est visiblement dédié à son métier et ne ménage pas ses efforts pour m’initier aux rudiments de la plongée sous-marine.
Peu de temps après, nous nous immergeons pour explorer une fascinante grotte calcaire qui s’étire sous l’azur de la Méditerranée, et longeons des falaises sous-marines peuplées d’une myriade de poissons multicolores. Le spectacle qui s’offre à nous est d’une beauté qui défie l’entendement, comme une fenêtre ouverte sur un autre monde.
Tout au long de cette exploration, Adriano est à mes côtés, comme un gardien vigilant. Toutes les dix minutes, il me demande par un signe de la main si tout se passe bien. Rassurée par sa présence, je lui signale que tout est parfait.
De retour à la surface, nous remontons à bord de notre embarcation. Le capitaine change de cap et nous guide vers l’habitat naturel des dauphins. Ici, loin du tumulte du monde, nous avons la chance de nager librement avec ces créatures magnifiques et étonnamment amicales. J’ai même la chance d’approcher un jeune dauphin, nageant aux côtés de sa mère. La sensation de son corps doux et lisse sous mes doigts est véritablement incroyable, un moment que je garderai gravé à jamais.
Le lundi matin se lève sur une journée prometteuse, une mosaïque de tons pastel se peignant dans le ciel. Après un petit déjeuner copieux, où des pâtisseries locales côtoient des fruits frais et des œufs brouillés, nous embarquons dans notre 4x4. Le véhicule, robuste et puissant, semble prêt à défier tous les terrains, un partenaire idéal pour l’excursion du jour.
La Costa Smeralda s’étend devant nous comme une palette de couleurs naturelles : le bleu émeraude de la mer contraste avec le vert chatoyant des pinèdes et le blanc pur des plages. L’air est imprégné de l’arôme des plantes méditerranéennes, un bouquet d’eucalyptus, de myrte et de genévrier qui titille nos sens et nous donne une impression d’évasion.
Notre guide, un homme originaire de la région, parle avec passion des paysages que nous traversons, nous racontant des légendes locales et nous initiant à la faune et à la flore endémiques. Les routes sinueuses et parfois rocailleuses testent la puissance de notre 4x4, mais le véhicule grimpe avec une agilité déconcertante, nous offrant des vues panoramiques à couper le souffle.
Nous marquons une pause pour déjeuner dans un agriturismo, une ferme traditionnelle Sarde, et croisons la route d’un septuagénaire, Paolo Laperla, petit et brun avec un regard faussement gentil…
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